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vendredi 23 janvier 2009

Piscine Berlioz : la droite noie le poisson et méprise 1000 Vincennois-es !

La majorité municipale tente de présenter aux Vincennois son meilleur profil : celui du bon gestionnaire des deniers publics (alors que chaque année, la ville paie une amende de plusieurs centaines de milliers d’euros pour non-respect de la loi SRU imposant 20 % de logements sociaux), ne ménageant pas ses efforts pour tenter de coller au mieux à l’air du
temps (comme le développement des pistes cyclables, qui arrivent bien tardivement). Certes ce n’est pas toujours crédible (comme son action en matière de logements sociaux) mais elle enrobe son inaction d’un discours onctueux (que n’entend-on à propos du sacro-saint « volontarisme » du maire…), sans oublier, bien sûr, de donner l’image d’une équipe prêtant une oreille attentive aux remarques des habitants, même s’il faut parfois insister lourdement pour se faire entendre…

Mais s’il est un moment où la majorité montre son vrai visage, c’est bien lors des séances de questions orales qui précèdent chaque Conseil municipal. On y découvre une droite dure, inflexible, sectaire parfois comme, on s’en souvient, à propos des panneaux d’affichage libres, considérés par elle comme « sales » et « nuisibles à l’environnement »…(voir notre tribune de Vincennes info novembre 2008). Mais lors du Conseil municipal du 17 décembre, toutes les limites ont été franchies.

Il circule depuis plusieurs mois dans Vincennes une pétition concernant la piscine Berlioz. Plus d’un millier de Vincennois-es ont tenu à exprimer à M. le Maire leurs plus vives inquiétudes quant à la fermeture de la piscine et au projet du complexe aquatique qui sera concédé au privé. L’opposition unie entendait simplement se faire l’écho des interrogations des signataires et donner ainsi l’occasion au maire de s’expliquer sur ce point.

Au lieu de cela, nous avons eu droit à un déchaînement d’arguments tous plus condescendants les uns que les autres à l’égard de l’opposition de manière générale et de notre collègue Laurent Kestel, qui posait la question, en particulier. Pas un mot, pas une marque de sollicitude envers les pétitionnaires accusés à mots couverts d’alimenter « une polémique sur la construction et le transfert d’une nouvelle piscine à Vincennes »… En substance, le message de la majorité a été : « il n’y a qu’une seule bonne
méthode : la nôtre ! ». Rompez !


Voilà la conception de la démocratie locale de la majorité municipale !